Ministre de la Culture et de la Communication Patrick Delatour : Refus sélectif de signer les contrats contractuels, la DNL notamment oubliée

Dans un contexte déjà tendu, le Ministre de la Culture et de la communication Patrick Delatour soulève l’indignation et l’incompréhension en refusant de signer les contrats de plusieurs institutions culturelles, notamment la Direction Nationale du Livre (DNL), tout en validant ceux de la Bibliothèque Nationale, une entité sans locaux fonctionnels et dont les employés restent chez eux depuis près de deux ans.

Absence de transparence et gestion opaque
Cette attitude du Ministre Delatour, qualifiée de “kanpe sou blòk glas”, c’est-à-dire inébranlable et insensible, suscite de vives critiques. En effet, aucune explication officielle n’a été fournie pour justifier cette disparité de traitement entre les institutions.
Alors que la DNL joue un rôle crucial dans la promotion de la lecture et la diffusion de la culture littéraire haïtienne, elle se voit privée de ressources humaines essentielles pour mener à bien ses missions.

La Bibliothèque Nationale : Une institution fantôme
D’un autre côté, la Bibliothèque Nationale, sans locaux opérationnels depuis près de deux ans, bénéficie du soutien du Ministre. Comment justifier un tel paradoxe ? Pourquoi privilégier une entité inactive aux dépens d’une structure dynamique comme la DNL ?
Des employés, témoignent de leur frustration face à cette situation qui les prive de leur droit au travail tout en maintenant une bureaucratie inefficace.
Cette décision, prise sans aucune explication officielle, met en péril le travail de nombreux contractuels qui risquent de perdre quatre mois de salaire en cette année 2025.

Réactions et appels à l’action
Il faut que des voix s’élèvent au sein de la société civile et du secteur culturel pour dénoncer ce traitement discriminatoire et opaque. Beaucoup demandent que le ministre Delatour s’explique sur ses choix de gestion et qu’il revoie sa position afin de redonner à la DNL et à d’autres institutions les moyens de remplir leur mission culturelle.

Dans un pays où la culture est souvent le dernier rempart contre le désespoir, les décisions de Patrick Delatour risquent de porter un coup dur à la valorisation du patrimoine et à l’accès à la connaissance. La communauté attend des réponses et surtout des actions concrètes pour rectifier ces injustices et garantir un traitement équitable à toutes les institutions culturelles.
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